Voici les principales réactions à l'attaque, mercredi 7 janvier, de la rédaction de Charlie Hebdo.
• François Hollande, lors d’une intervention télévisée diffusée à 20h : « la liberté sera toujours plus forte que la barbarie (...) Le rassemblement de tous, sous tous ces formes, voilà ce qui doit être notre réponse (...) Notre meilleure arme c'est notre unité (...) Rien ne pourra nous faire fléchir. Vive la République et vive la France ».
Plus tôt dans la journée, le président de la République s'était exprimé sur les lieux de l'attaque : « C'est un acte d'une exceptionnelle barbarie commis contre un journal, qui représente l'expression de la liberté. Ces journalistes avaient toujours montré qu'ils voulaient agir pour défendre leurs idées et pour avoir cette liberté. Il y avait également des policiers pour les protéger. Ceux-là, journalistes, policiers, ont été lâchement assassinés. Il y a au moment où je m'exprime onze personnes qui sont mortes, quatre blessées grièvement. Il y a 40 personnes qui sont maintenant protégées et qui sont sauves. Nous aurons dans quelques heures le bilan exact.
« À 14 heures, je réunirai les ministres. Nous devons assurer la protection des gens contre ces barbares. Nous avons engagé le plan Vigipirate attentats. Les auteurs seront pourchassés aussi longtemps que nécessaire pour qu'ils soient poursuivis devant les juges et condamnés. C'est un attentat terroriste, cela ne fait pas de doute. Par rapport à un journal qui avait été plusieurs fois menacé et qui était protégé, il faut faire bloc. Montrer que nous sommes un pays uni. Il faut réagir comme il convient, avec fermeté, avec le souci de l'unité nationale. Telle sera ma volonté les prochains jours et les prochaines semaines. J'aurai une fois encore à parler aux Français. Plusieurs attentats terroristes avaient été déjoués ces dernières semaines. Nous sommes menacés, comme dans d'autres pays dans le monde, car nous sommes un pays de liberté. Personne ne doit penser qu'il peut agir en France contre les principes de notre République. Je pense aujourd'hui à ces victimes. »
• John Kerry, secrétaire d’État américain, lors d’une intervention télévisée en français : « Aucun pays ne sait mieux que la France que la liberté a un prix. Parce que c’est en France que de nombreux idéaux démocratiques ont vu le jour. La liberté d’expression et la liberté de la presse sont des valeurs fondamentales, universelles. Il arrive que ces principes soient attaqués, mais jamais ils ne pourront être éradiqués parce que, partout dans le monde, des hommes et des femmes se dresseront toujours avec courage contre l’intimidation et la terreur que voudraient répandre ceux qui cherchent à les détruire. Je suis d’accord avec l’imam de France qui a dit aujourd’hui que les journalistes assassinés sont des martyrs de la liberté. Les assassins ont proclamé aujourd’hui que Charlie Hebdo est mort. Soyez sûrs d’une chose : ils ont tort. Aujourd’hui, demain, à Paris, en France, et à travers le monde, le pouvoir de la liberté d’expression vaincra dans la lutte contre l'obscurantisme. »
• La Maison Blanche, via des propos de son porte-parole Josh Earnest sur la chaîne MSNBC : « Toute la Maison Blanche est solidaire des familles de ceux qui ont été tués ou blessés dans cette attaque. » « De hauts responsables de la Maison Blanche sont en contact étroit avec leurs homologues français (...). Les États-Unis sont prêts à collaborer avec les Français pour les aider à mener l'enquête. »
• À Bruxelles, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le président de la commission, s'est dit « profondément choqué » par un « acte intolérable, qui nous interpelle tous en tant qu'êtres humains et Européens ». À la tête du conseil européen, le Polonais Donald Tusk a quant à lui parlé d'« un acte effroyable » : « C'est une attaque brutale contre nos valeurs fondamentales, contre la liberté d'expression, pilier de notre démocratie. La lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes doit se poursuivre sans relâche. »
Côté parlement, son président Martin Schulz a affirmé : « Nous, Européens, ne céderons jamais sur les valeurs de liberté de la presse et d'expression, de tolérance et de respect mutuel que cette attaque a voulu remettre en cause. C'est un moment de grande tristesse mais nous ne devons pas réagir inconsciemment. Au-delà de nos opinions, de nos croyances, nous devons nous élever contre ces actes. J'appelle tous les citoyens à défendre ensemble nos valeurs. »
Les principaux groupes politiques ont également fait part de leur effroi. « Un crime odieux et abject », pour le groupe socialiste, tandis que le groupe des Verts parle d'« un crime odieux qui ne saurait souffrir d'aucune justification ni instrumentalisation ». À droite, le PPE dénonce des « assassinats insensés », tandis que sa délégation française (UMP) réclame un débat sur la lutte contre le terrorisme devant le parlement européen la semaine prochaine à Strasbourg. Au nom des libéraux (dont l'UDI-Modem), le Belge Guy Verhofstadt fait le parallèle avec le 11 Septembre : « C'est une tragédie pour la France et pour l'Europe. C'est notre 11 Septembre. En 2001, nous avons assisté à un abominable carnage au cœur économique et financier des États-Unis. Aujourd'hui, c'est une attaque barbare qui frappe la démocratie au cœur même de l'Europe, au cœur même de nos valeurs. Avec Charlie Hebdo, c'est un symbole de la liberté de pensée qui est visé. »
• Angela Merkel, chancelière allemande, dans un communiqué : « Cet acte horrible est non seulement une agression contre la vie des citoyennes et des citoyens français, mais aussi une attaque que rien ne peut justifier contre la liberté de la presse et d'opinion, un fondement de notre culture libre et démocratique. »
• David Cameron, premier ministre britannique, sur Twitter : « Les meurtres de Paris sont répugnants. Nous sommes aux côtés du peuple français dans le combat contre la terreur et pour défendre la liberté de la presse. »
• L’Iran, par la voix du porte-parole de la diplomatie iranienne Marzieh Afkham cité par l’agence officielle Irna : « Tout acte terroriste contre des innocents est étranger à la pensée et aux enseignements de l'islam ». Cette attaque s’inscrit dans « la continuité d'une vague de radicalisme et d'une violence physique et mentale sans précédent » qui « se sont répandues dans le monde ces dix dernières années ».
• Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières (RSF), sur les lieux de l’attaque. Propos rapportés via Twitter : « C'est aujourd'hui sans commune mesure le jour le plus noir de l'histoire de la presse française. »
• Le Conseil français du culte musulman (CFCM), dans un communiqué : « Le Conseil français du culte musulman et les musulmans de France condamnent avec la plus grande détermination l’attaque terroriste d’une exceptionnelle violence commise contre le journal Charlie Hebdo. » « Cet acte barbare d’une extrême gravité est aussi une attaque contre la démocratie et la liberté de presse. » « Dans un contexte international politique de tensions alimenté par les délires de groupes terroristes se prévalant injustement de l’Islam, nous appelons tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la République et de la démocratie à éviter les provocations qui ne servent qu’à jeter de l’huile sur le feu. » « Face à ce drame d’ampleur nationale, nous appelons la communauté musulmane à faire preuve de la plus grande vigilance face aux éventuelles manipulations émanant de groupes aux visées extrémiste quels qu’ils soient. »
• L’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, dans une déclaration à la presse : « Je suis très en colère. Les échos disent qu’ils (les attaquants) ont crié « Allah Akbar » (…) Leur haine, leur barbarie, ça n’a rien à voir avec l’islam. Ce sont des criminels, des barbares, (…) ce sont des Satan. Ils ont perdu leur âme, vendu leur âme à l’enfer. Il y a des familles qui pleurent maintenant. Nous tous, nous pleurons. Toutes les familles françaises pleurent. (…) Ils veulent la terreur, ils veulent la peur. Non, il ne faut pas qu’on cède. Il faut que nous soyons tous forts face à eux. »
• Tariq Ramadan, universitaire spécialiste de l’islam, via Facebook : Charlie Hebdo : NON! NON! NON! Contrairement à ce qu'ont apparemment dit les assassins-criminels dans l'attentat des bureaux de Charlie Hebdo, ce n'est pas le Prophète qui a été vengé, c'est notre religion, nos valeurs et nos principes islamiques qui ont été trahis et souillés.
Une condamnation absolue et une colère profonde (saine et mille fois justifiée) contre cette horreur!!! Qu'il me soit permis d'exprimer ici ma profonde sympathie et mes sincères condoléances aux familles des victimes. »
• La Ligue des droits de l’homme, dans un communiqué diffusé sur son site : « Rien ne peut justifier une telle violence. La LDH condamne avec la même fermeté la volonté d’intimider un organe de presse. C’est la liberté de la presse tout entière qui est ainsi atteinte. C’est la République qui est, elle-même, blessée. La LDH exprime sa solidarité à la rédaction de Charlie Hebdo et aux blessés, et exprime ses condoléances aux familles des victimes. (…) Face à une telle barbarie, c’est en se retrouvant autour des principes de la démocratie et de l’Etat de droit que nous pourrons y faire échec. »
• Amnesty International France, dans un communiqué de son directeur Stéphane Oberreit : « C’est une journée noire pour la liberté d’expression et la presse libre. Mais plus que tout, c’est une tragédie humaine insensée. Ce crime atroce visait à assassiner des journalistes, réprimer la liberté d’expression et répandre la peur. Il doit être fermement condamné, et les autorités françaises doivent s’assurer que les responsables soient traduits en justice lors d’un procès équitable. Les journalistes menacés doivent être protégés, ils doivent pouvoir continuer leur travail sans craindre pour leur vie. »
• Danielle Tartakowsky, présidente de l’université Paris 8, dans laquelle Bernard Maris, économiste et journaliste à Charlie Hebdo, avait enseigné : « La nouvelle de l’attentat perpétré il y a quelques heures contre Charlie Hebdo en faisant 12 morts dont de prestigieux dessinateurs et journalistes sans lesquels notre univers politique ne serait pas aujourd’hui ce qu’il est nous frappe d’horreur et d’effroi. Elle nous affecte avec une violence d’autant plus grave que notre collègue Bernard Maris qui fut professeur d’économie à l’institut d’études économiques depuis 1999 est au nombre des victimes. En leur personne, c’est la liberté d’expression, le rire libérateur et la démocratie qu’on a tenté de mettre à mort. Il est de notre responsabilité de nous dresser contre ceux qui entendent étouffer la raison, l’intelligence et tous les fondements du vivre ensemble. Il est également de notre responsabilité de nous garder des amalgames qui pourraient tenter d’aucuns et de lutter contre tous les démons qui menacent. »
• La CGT, dans un communiqué : « Après l’odieux attentat ayant fait plus d’une dizaine de morts et plusieurs blessés au siège de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, ce mercredi matin, la direction confédérale de la CGT, son journal et La Nouvelle Vie Ouvrière, et le SNJ-CGT, horrifiés, tiennent à assurer l’ensemble des journalistes et des personnels du journal, ainsi que tous leurs proches, de leur totale solidarité. Profondément choquée par cet acte odieux, attristée et en colère, la CGT rappelle et salue le courage de ces hommes et ces femmes qui, chaque jour, chaque semaine, malgré les intimidations et les menaces, défendent la liberté de pensée et la liberté d’expression dans notre pays. Elle souhaite que les assassins soient au plus vite arrêtés et jugés, et que toute la lumière soit faite sur leurs motivations, ainsi que sur les conditions ayant permis que le siège de l’hebdomadaire ait pu être ainsi attaqué. »
• Philippe Val, ancien directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, au micro de France Inter : « Je vais très mal. Mais c’est normal, non ? J’ai perdu tous mes amis aujourd’hui. C’était des gens tellement vivants, qui avaient tellement à cœur de faire plaisir aux gens, de les faire rire, qui avaient à cœur de leur donner des idées généreuses. C’était des gens très bons. C’étaient les meilleurs d’entre nous, forcément, comme tous les gens qui font rire, comme tous les gens qui sont pour la liberté, comme tous les gens qui sont pour qu’on puisse aller et venir librement, en sécurité. Ils ont été assassinés, c’est une boucherie épouvantable. Et il ne faut pas laisser le silence s’installer. Il faut vraiment nous aider. Il faut qu’on soit groupés contre cette horreur. La terreur ne doit pas empêcher la joie de vivre, la liberté d’expression (…) Ça serait bien si, demain, les journaux s’appelaient "Charlie Hebdo", si on titrait tous "Charlie Hebdo", si toute la France titrait "Charlie Hebdo". Ça montrerait qu’on n’est pas d’accord avec ça, que jamais on acceptera ça, que jamais, on ne laissera le rire s’éteindre, jamais on laissera la liberté s’éteindre. »
• Siné Mensuel, le magazine fondé par le dessinateur Siné après son départ de Charlie Hebdo, via Twitter : « Nous sommes totalement horrifiés par ce qui vient de se passer à Charlie Hebdo. »
• Le Monde, dans un texte publié sur le site du quotidien accompagné d'un dessin de Plantu : « Face à l’horreur soulevée par l’attentat dont notre confrère Charlie Hebdo a été victime ce matin, Le Monde exprime sa stupéfaction et son indignation, sa solidarité émue avec l’équipe de Charlie Hebdo et ses condoléances aux familles des victimes. En s’en prenant à notre confrère, c’est à la liberté de pensée et d’expression que s’en sont pris les auteurs de cet attentat, et donc à des valeurs fondatrices de notre société. Ces valeurs, Le Monde n’a cessé, depuis sa création, en 1944, de les défendre. La tuerie survenue ce mercredi 7 janvier ne fait que renforcer notre certitude qu’il est nécessaire de lutter contre l’ignorance, l’intolérance, l’obscurantisme et le fanatisme. Il est plus que jamais indispensable de rappeler que la liberté de la presse ne se négocie pas. »
• Le groupe France Télévisions, dans un communiqué diffusé sur Twitter : « Le président-directeur général de France Télévisions Rémy Pflimlin et l’ensemble des collaborateurs du groupe expriment leur solidarité aux équipes de Charlie Hebdo et condamnent avec la plus grande force l’attaque meurtrière dont ont été victimes les journalistes et les personnels de ce média dans l’exercice de leur fonction, ainsi que les forces de l’ordre. »
• Serge Moati, journaliste, sur La Chaîne parlementaire : « C’est la République qui a été massacrée, la République qui a été atteinte à travers nos camarades journalistes. Moi j’ai grandi avec Charlie Hebdo comme des milliers et milliers d’autres. On a voulu bousiller notre République dans ce qu’elle a de plus expressif, notre démocratie, c’est-à-dire la presse. C’est ignoble, dégueulasse et les mots sont faibles, faibles, faibles, faibles... (…) Ils nous ont déclaré la guerre. Il faut que l’on soit tous des résistants de la laïcité, des résistants de la République (…) C’est pas le moment de flancher, pas le moment d’avoir peur. »
• Acrimed, site d’information sur les médias : « L’attentat perpétré ce matin contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo, dans lequel au moins dix salariés du journal auraient été tués, est un acte ignoble que rien ne saurait excuser. Des journalistes assassinés et c’est la liberté de toute la presse qui est visée et, à travers elle, toutes les libertés. L’association Acrimed tient à exprimer, bien que les mots soient faibles, son indignation et sa condamnation, et à présenter, dans ce moment tragique, sa solidarité avec toutes les victimes, leurs familles, leurs proches, et l’ensemble de l’équipe du journal. »
• Manuel Valls, lors d’une visite au commissariat du XIe arrondissement de Paris : « La France a été touchée dans son cœur. Chaque Français aujourd'hui est touché, horrifié. » « On a voulu s'attaquer au cœur de la France, on a assassiné des journalistes. Et des policiers. » « Nous venons de rencontrer les policiers du XIe arrondissement, de ce commissariat, les deux coéquipiers du policier qui a été abattu dans les circonstances que vous connaissez, horribles, terribles. » « Ils sont éprouvés, bien sûr, nous le sommes. Des hommes, des femmes, les yeux rougis, les larmes, mais solides en même temps. Ils savent qu'ils sont le bouclier des Français. » « Nous ferons tout, et c'est ça l'essentiel de la tâche des forces de l'ordre sous l'autorité de la justice, pour appréhender ces individus. C'est la seule tâche, c'est le seul objectif dans les heures qui viennent. » « Et nos compatriotes doivent connaître notre plus grande détermination à protéger nos concitoyens et donc à tout faire pour que ces individus soient appréhendés. »
• Fleur Pellerin, ministre de la culture, dans un communiqué : « Ce qui s’est passé ce matin au siège de Charlie Hebdo est une attaque odieuse contre un des piliers de notre démocratie, un acte d'une barbarie extrême contre ceux qui, au quotidien, font vivre l’information et animent le débat public. Toutes mes pensées vont aux familles et aux proches des victimes, aux forces de l’ordre, à l’ensemble des équipes de Charlie Hebdo, à qui je veux adresser tout mon soutien et un vibrant hommage. Je veux saluer le courage de ces combattants de la liberté, de toutes les femmes et de tous les hommes qui portent haut les valeurs de la liberté d’expression dans l'exercice quotidien de leur métier, l'un des plus beaux qui soient. Je veux saluer avec force leur engagement pour la démocratie. La République est et sera toujours aux côtés des défenseurs de la liberté d’information et d’expression. Nous défendrons ces valeurs avec toute la fermeté nécessaire. »
• Emmanuel Macron, ministre de l’économie, via Twitter : « Horrifié. Sans voix. Toutes mes pensées pour les victimes et leurs proches. #JeSuisCharlie »
• George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer, sur Twitter : « Tristesse insondable. Indignation totale. Tous unis contre la haine et la barbarie. »
• L’Assemblée nationale, dans un communiqué commun signé par son président Claude Bartolone et les présidents de l’ensemble des groupes politiques : « Le massacre perpétré dans les locaux du journal Charlie Hebdo met la communauté nationale et ses représentants au défi de la démocratie et de ses valeurs. L’union nationale doit se faire autour de la mémoire des personnes lâchement assassinées, journalistes et policiers, de la solidarité envers les personnes blessées et envers toutes les familles des victimes. L’union nationale doit se faire autour de l’affirmation de valeurs et principes au fondement de notre République : la liberté sous toutes ses formes, et notamment la liberté d’expression, la liberté d’information, la liberté de comprendre, la laïcité. Par notre expression commune, nous affirmons l’union de toutes les forces républicaines pour défendre sans concession et sans faiblesse cette France que nous aimons tant, qui a fait de notre Nation ce qu’elle est et ce pourquoi elle est aimée. »
• Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, dans un communiqué : « La France a été l’objet d’un attentat terroriste. La République a été l’objet d’une attaque d’une lâcheté et d’une gravité extrêmes. (…) Il s’agit d’un carnage abominable et révoltant qui a vu un organe de presse être attaqué aux armes de guerre. C’est la liberté qui a été visée dont Charlie Hebdo est un acteur et un ambassadeur essentiel. Dans ce grand moment d’émotion, les pensées du Parti Socialiste vont aux victimes et à leurs proches. Le Parti Socialiste appelle les concitoyens à faire bloc autour des valeurs de la République. »
• Cécile Duflot, élue EELV de Paris, sur Twitter : « Totalement sous le choc de ce qui est arrivé à Charlie Hebdo… pensées fortes à toute l’équipe du journal et à leurs proches. »
• Nicolas Sarkozy, président de l’UMP: « Cette attaque est une tragédie nationale, c'est une atteinte directe, sauvage, à l'un de nos principes républicains les plus chers : la liberté d'expression. (...) Notre démocratie est attaquée. Nous devons la défendre sans faiblesse. La fermeté absolue est la seule réponse possible. (...) Notre nation est endeuillée, frappée au cœur, la République doit se rassembler. J’appelle tous les Français à refuser la tentation de l’amalgame. »
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