La Rochelle, de notre envoyé spécial. L'université du PS à La Rochelle s'est ouverte vendredi sur fond de tensions grandissantes entre les députés frondeurs et le gouvernement. Les militants interrogés sont eux partagés, pour ne pas dire un peu perdus. Qu'ils soutiennent la nouvelle ligne plus libérale du gouvernement ou qu'ils la contestent, tous s'accordent à dire qu'il faut ouvrir le débat. À l'issue de la troisième et dernière journée, plusieurs craintes reviennent : en particulier l'éloignement de la ligne du gouvernement avec la base militante et la montée du Front national. Pendant ces trois journées, nous rendons compte des témoignages de militants.
- « Notre responsabilité, c'est de l'ouvrir, c'est de huer, c'est de siffler s'il n'y a que ça pour avoir un débat »
David Fontaine, 33 ans, secrétaire de section à Saint-Étienne-de-Rouvray (Seine-Maritime), adjoint au maire en charge des affaires scolaires.
En ce moment, les conseils municipaux sont assez sportifs. Nous, on fait clairement la distinction entre une ligne sociale-libérale et une ligne socialiste travaillée ardemment autour de Martine Aubry et validée par l'élection de Hollande. Il y a une demande très forte de nos militants d'avoir un vrai débat. Certains parlementaires ont signé l'appel des 100, ils sont nos relais et ces relais sont trop timides.
Avec les militants que nous croisons tous les jours, on se rend compte que la politique libérale menée par le gouvernement met en péril toute réforme progressiste. Et ce n'est pas en brandissant l'épouvantail FN que l'on va gagner des élections, il faut faire la politique pour laquelle on a été élu.
À Saint-Étienne-de-Rouvray, on voit les baisses de dotations dans tous les domaines. J'ai une classe qui va fermer et les 60 000 postes dans l'éducation nationale, on n'en voit pas encore la couleur. Il faut revenir aux fondamentaux, au concret, sans perdre notre ADN de gauche. Je me souviens de la première dame qui est venue voter aux primaires chez nous. C'était une vieille dame, vraiment pauvre, elle a débarqué à 7 h 45 avec une pièce de un euro dans la main et elle nous a dit « je vous la donne parce qu'il faut que la gauche gagne ». Je me demande aujourd'hui ce qu'elle pense du quinquennat.
Dans nos mesures au quotidien, c'est à cette vieille dame qu'il faut penser. Quand on va dans les marchés, les gens nous disent « on vous connaît les socialistes à Saint-Étienne, vous vous êtes fait avoir comme nous ». Notre responsabilité, c'est de l'ouvrir, c'est de huer, c'est de siffler s'il n'y a que ça pour avoir un débat.
- « J'ai l'impression qu'on n'était pas prêt à gouverner dans la durée »
Marie Gallet, 24 ans, adhérente depuis décembre 2011 à la section socialiste de Guise (Aisne). Elle se dit pour une social-démocratie à la française.
François Hollande avait dit qu'il n'y aurait pas d'état de grâce. S'il pouvait faire une politique très à gauche il le ferait. Autour de moi, j'entends plusieurs personnes dire que la gauche va mourir ou que le PS va mourir. J'ai l'impression qu'on n'était pas prêt à gouverner dans la durée. La sixième république, c'est une réflexion que l'on peut avoir, le moment est charnière. Mais il faut faire attention à ne pas créer du trouble et être dans la cacophonie générale. Comme disait Ségolène, aimez-vous les uns les autres...
Quand on veut un changement profond d'institutions, ça se joue à la présidentielle car s'il y a des changements il faut que ce soit fait avec le peuple. Il y a des choses à faire, Hollande avait dit qu'il supprimerait l'immunité présidentielle. Mais on a d'abord besoin de réformes sociales, économiques et après on s'occupera des institutions. Il faut quelque chose que les gens peuvent palper, du concret, du boulot, du pouvoir d'achat.
- « Il faut être optimiste et réussir à mettre d'autres valeurs dans la tête des gens »
Jean-Pierre Payraud, 62 ans, ancien maire d'Épinouze (Drôme) pendant 22 ans et ancien président de la communauté de communes de la Porte de DrômArdèche.
La première chose que l'on aurait dû mettre en place, c'est la réforme fiscale, mais est-ce qu'on peut se permettre une crise interne aujourd'hui ? Le Front national dans nos campagnes est à 30 %. Alors je suis sans état d'âme, je pense qu'il faut serrer les rangs.
Je suis très pessimiste parce que nos jeunes qui ont été éduqués par la télévision, on leur a dit qu'il fallait être consumériste mais on n'en a pas fait des citoyens informés. Ils ne peuvent pas s'acheter des écrans plats et ils pensent que le FN va rétablir leur pouvoir d'achat. Il y a même des immigrés de seconde ou troisième génération qui votent pour Marine Le Pen, si on ne voit pas là l'urgence !
On n'a pas le choix, il faut être optimiste et réussir à mettre d'autres valeurs dans la tête des gens. À notre niveau, on a un petit pouvoir mais sans grande marge de manœuvre. Les collectivités locales, on les a étranglées. Alors je suis franchement pour un projet de sixième république à la Montebourg. Il faut sortir de ces institutions où les députés votent ce que le gouvernement veut et se font engueuler après sur les marchés. Ce n'est pas ça être un représentant du peuple.
- « Le vrai débat, c'est le rapport de force entre l'entreprise et la finance »
Abdelkader Slifi, 35 ans, enseignant en macroéconomie, conseiller municipal d'Argenteuil (Val-d'Oise) dans l'opposition.
On a perdu la ville d'Argenteuil à 187 voix parce qu'on n'arrivait justement pas à expliquer sur le terrain les orientations politiques du gouvernement sur le plan économique. Je suis d'accord sur le fait qu'il faut restaurer la compétitivité des entreprises mais pas sans contreparties. Ça ne me pose pas de problèmes que Manuel Valls dise qu'il aime l'entreprise mais encore faut-il voir à quelles entreprises il s'adresse.
Le vrai débat, c'est le rapport de force entre l'entreprise et la finance. Keynes disait que les difficultés du capitalisme se posent quand la finance prend le dessus sur l'entreprise. Il faut défendre les petites et moyennes entreprises devant les banques qui n'accordent pas de crédits et qui spéculent sur l'épargne des Français.
La politique menée pour le moment est un échec parce qu'on n'a pas réussi à résoudre le problème du chômage des jeunes alors que c'était l'une des priorités de François Hollande. Paradoxalement, il n'y a aucun parti qui débatte autant que le nôtre, c'est ce qui me donne tout de même envie de rester au PS.
- « Il faut arrêter le concours de beauté permanent au PS »
Jean-Marc Tanguy, 35 ans, éducateur dans un centre départemental d’action sociale, conseiller municipal d’opposition à la mairie de Quimper et membre de la commission nationale handicap. Il se dit proche du député Jean-Jacques Urvoas (lui-même proche de Valls) et des idées de Martine Aubry.
« Hollande ne s’est pas fait élire comme Mitterrand en 1981, c’est-à-dire sur des promesses utopistes de gauche. Au moins il va jusqu’au bout. Par contre, le sourire de Jean-Pierre Jouyet lors de la nomination d’Emmanuel Macron au ministère de l’économie, c’est vraiment "on va dans le mur et en plus on klaxonne".
Au niveau économique, la grande mesure de gauche je ne la vois pas dans ce quinquennat, mais c’est vrai que les marges de manœuvre ne sont pas là. Personnellement, je rêve d’un Hollande qui aurait renversé la table et qui aurait fait un gouvernement d’union de gauche avec des gens comme Martine Aubry, Barbara Pompili ou encore Clémentine Autain et qui aurait rejoint Matteo Renzi sur la réorientation de la politique économique en Europe.
Localement, c’est difficile à l’heure actuelle. Il y a des militants qui partent, quelques secrétaires de section même, on a des cœurs à reconquérir. Mais c’est le fonctionnement du parti qui crée ça aussi. Quand je suis rentré au PS, on m’a dit, ici c’est 80 % d’élus et 20 % de gens qui veulent l’être, aujourd’hui c’est plutôt l’inverse. Il faut arrêter le concours de beauté permanent au PS. Certains parlent des ouvriers avec des trémolos dans la voix alors qu’il n’y en a quasiment plus dans le parti, c’est un vrai problème. »
- « Le discours de Valls au Medef m’a traumatisé »
Abderaman Djasnabaille Florent, 52 ans, chirurgien et militant PS depuis 1980. Il dit n'appartenir à aucun courant de pensée à l'intérieur du PS.
« Je suis de ceux qui ont milité à l’époque du fameux "Touche pas à mon pote" de SOS racisme. Je trouve que la politique qui est menée aujourd’hui est une dangereuse dérive. Il faut d'abord que le cap soit à gauche et qu’après on fasse une ouverture vers les entreprises, pas l’inverse. Le discours de Valls au Medef m’a traumatisé. Il faut certes aider les entreprises à être plus compétitives mais ça ne doit pas se faire en négligeant la dimension sociale.
Dans les soixante engagements, il y avait le discours sur la finance, l’école de Chicago, le libéralisme à outrance, ça m’avait beaucoup marqué. Soit on s’est trompé en faisant le programme et on n’a pas assez pris en compte l’ampleur de la crise, soit le diagnostic était justement le bon. Il y a encore la possibilité de rectifier le tir avec un grand congrès extraordinaire. Il faut rassembler car on ne pourra pas gagner sans la réconciliation du peuple de gauche. En ce sens, le combat que mène la gauche du parti est salutaire, sans être sectaire. »
- « Les frondeurs sauvent l’honneur de la gauche »
Daniel Lubraneski, secrétaire de la section d’Auxerre (Yonne), adhérent depuis 2008. Ancien membre du PSU avant, pendant et après 1968.
« J’ai des valeurs fermes de gauche et je suis atterré par ce qu’il se passe. Avec la situation économique épouvantable, on est dans le corner. Je ne suis pas contre la réduction des déficits mais les réduire à marche forcée est contre-productif. Le coût de l'endettement – avec un taux d'emprunt autour de 1,3 % – est peu élevé et il faut miser sur la croissance pour faire reculer le chômage. Je regrette que Hollande n’ait pas eu l’audace d’affronter la droite allemande et de renégocier le traité de stabilité européen. On se retrouve enfermé dans un carcan européen libéral qui n’est pas le cadre socialiste.
Le peuple de gauche est désespéré et nous nous séparons de notre base électorale qui est profondément déçue. Les frondeurs sauvent l’honneur de la gauche en montrant qu’une autre politique est possible. Localement, certains sympathisants PS qui ont voté à la primaire socialiste en viennent à nous dire que la seule solution est le FN, c’est dire l’état de désespérance. Et quand j’entends que le gouvernement compte procéder par ordonnance, c’est une fuite en avant.
- « Hollande, c'est soit un génie et tout cela nous échappe, soit sa politique est un dogme qui n'est pas socialiste »
Anne-Laure Jaumouillié, 35 ans, enseignante en histoire-géographie et candidate aux municipales 2014 à La Rochelle, vainqueur de la primaire citoyenne à gauche et battue par le candidat DVG Jean-François Fountaine. Membre du PS depuis avril 2002, se définit comme aubryste.
« Le débat, il pourrait ne pas y en avoir si le gouvernement appliquait le programme de François Hollande. On parle des "frondeurs" mais le terme n'est pas approprié parce qu'ils essaient juste de faire appliquer les soixante engagements du candidat. Je suis consternée par le discours de Manuel Valls au Medef. Est-ce qu'on est vraiment obligé de dire que l'on aime l'auditoire auquel on s'adresse, ce "j'aime l'entreprise" ? Pourquoi pas "j'aime les infirmières" ou que sais-je encore. Au-delà de ça, c'est considérer que le monde de l'entreprise est homogène.
Cette politique ne marche ni d'un point de vue économique, ni électoralement. La droite ne va pas se mettre à voter pour lui en 2017. Hollande, c'est soit un génie et tout cela nous échappe soit sa politique est un dogme qui n'est pas socialiste. Là où j'en veux aux politiques, c'est de ne pas parvenir à être plus coercitif. Que l'argent public finance les entreprises, c'est normal mais c'est le manque de contreparties qui m'inquiète. »
- « Il y a une fracture générationnelle entre ceux qui exercent le pouvoir et les militants »
Fabien Fundéré, 33 ans, assureur et adhérent au Parti socialiste depuis 2010, Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Il dit n'appartenir à aucun courant de pensée à l'intérieur du PS.
« Il y a peut-être une accélération de l'érosion de la base militante mais je crois qu'elle était masquée par la dynamique des primaires socialistes et de l'élection présidentielle. Je crois qu'il y a une fracture générationnelle entre ceux qui exercent le pouvoir et les militants. Mais cette diminution du nombre de militants est un phénomène de long terme. On a besoin de chercher des idées à l'extérieur du parti pour être en phase avec les attentes de la société.
On me parle de crise mais pour être né dans les années 80, j'ai toujours vécu dans un contexte de crise. J'ai l'impression d'être en perpétuelle crise économique, sociale. Mais ce moment de doute doit justement être celui où on peut croiser les expériences et tenter des choses. On a le droit de se tromper, je n'attends pas d'un politique qu'il soit l'homme ou la femme providentiel(le), ce n'est pas une religion. Par contre je suis plus exigeant sur la démarche, avoir une ligne, faire preuve de pédagogie. C'est peut-être ce qui a manqué avec François Hollande, il y a eu un flottement nuisible à cette exigence. Mais si la clarification a lieu, je suis pour, il faut être positif et constructif. »
- « On parle de social-libéralisme, j'enlèverai le mot social »
Gilles Harau, 52 ans, membre du Parti socialiste depuis 1981, fonctionnaire territorial.
« Depuis lundi il y a eu un tournant brutal de la politique menée. On parle beaucoup de social-libéralisme, personnellement j'enlèverai le mot social. À partir du moment où quelqu'un qui se dit de gauche se fait ovationner par le Medef, ça pose un problème. Plus ça va, plus la ligne politique de François Hollande s'écarte des soixante engagements pour lesquels il a été élu. Je ne suis pas anti-entreprise, au contraire, mais si l'idée c'est que les Français se sacrifient pour que les multinationales augmentent leurs dividendes, alors là c'est inacceptable.
Franchement quand je discute avec des militants, un certain nombre sont vraiment remontés, même ceux qui ne se situent pas à gauche du parti. J'en connais même plusieurs qui pensent à quitter le PS à cause de cette ligne économique. C'est dramatique parce que cela profite au Front national. Aujourd'hui, on n'entend pas assez les adhérents. C'est précisément alors que les cotes de popularité de l'exécutif s'effondrent qu'il faut ouvrir le débat, on ne peut pas cadenasser les gens qui ont d'autres propositions. »
- « On s'est retrouvé talonné par le Front national »
Michèle Gauthier, retraitée de l'éducation nationale, sympathisante socialiste de Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme)
« J'habite dans une ville très ancrée à gauche. Aux dernières élections on s'est retrouvé au coude à coude avec le Front national, notamment dans mon quartier, c'était une première et je sais de quoi je parle puisque je m'occupe d'un des bureaux de vote. Le problème c'est que les gens aujourd'hui attendent des résultats trop vite, ils sont dans l'immédiateté. Bien sûr que le chômage et la pauvreté de certains sont un drame mais on ne peut pas attendre des dirigeants un coup de baguette magique.
J'entends de plus en plus de discours de gens qui ont perdu tout espoir en la politique. Ils ne voient plus la différence entre la droite et la gauche. Le risque chez cet électorat qui n'est pas très politisé, c'est qu'il se retrouve à voter FN. Je connais une ancienne chef de section du parti socialiste qui a rendu sa carte et qui adhère maintenant aux idées de Marine Le Pen. Il ne faut pas oublier que l'on fait partie des rares pays en Europe qui, malgré la crise économique, ont réussi à conserver leur modèle social. Personnellement, je n'adhère plus au Parti socialiste parce que je trouve qu'il n'y a pas assez de débat. Même au niveau local, il y a les béni-oui-oui et ceux qui veulent l'ouvrir se font dézinguer. »
- « Il y a une forme de hold-up politique qui est menée »
Mathurin Levis, 23 ans, membre du bureau national du mouvement des jeunes socialistes (Yvelines), étudiant en master d'histoire
Il faut que l'on arrive à s'extraire de cette vision selon laquelle l'exercice du pouvoir conduit nécessairement à se séparer d'une partie de sa base militante. Aujourd'hui, l'orientation politique est très éloignée de ce pour quoi on s'est battus pendant la campagne présidentielle de 2012. La gauche au pouvoir ne doit pas être synonyme de reniement. Avec la nomination d'Emmanuel Macron comme ministre de l'économie, le symbole donné est désastreux et forcément une fracture est en train de se créer entre les militants et le gouvernement.
La réalité électorale, c'est que l'on a perdu 8 millions de voix entre 2012 et les élections municipales de 2014. Au lieu d'ouvrir le débat, le premier ministre répond de façon autoritaire. Nous n'avons pas élu François Hollande pour qu'il mène une lutte aveugle contre les déficits. Selon moi, la première des erreurs est de dire qu'il n'y a pas d'autre politique possible.
Quand on entend que certaines revendications sur les hausses salariales sont considérées comme des réflexes pavloviens, je pense au contraire qu'il faut arrêter d'avoir des réflexes libéraux quand on est de gauche. Je suis d'accord avec Manuel Valls quand il dit que la gauche peut mourir, la responsabilité aujourd'hui est de réussir à fédérer les forces de gauche, sinon le rapport de force entre les différents courant (EELV, Front de gauche, PS) ne peut que s'accentuer. »
- « Tous les moyens de lutte contre le chômage ont échoué »
Jean-Paul Chartron, adjoint à la mairie de Firminy, « hollandais » de longue date et adhérent socialiste depuis 1968.
« Moi, je suis sans état d'âme. On a un vrai problème de chômage en France. L'emploi des jeunes, ça mériterait une union nationale des politiques, c'est une question qui va au-delà des courants droite-gauche. Et ce que dit Manuel Valls est peut-être ce qui va permettre de changer la France d'ici quinze ans. Je suis élu depuis 1977 et je constate que tous les moyens pour lutter contre le chômage ont échoué. Il y a toujours eu des débats au Parti socialiste et je pense qu'au final la base militante va adhérer.
D'une manière générale, le passage au pouvoir réduit la cote de popularité mais ce qui m'inquiète tout de même, c'est la réduction du socle politique. Il n'y a plus les Verts, le Front de gauche, ça ne veut pas dire que ça ne va pas marcher. Localement, c'est vrai que l'argent devient plus rare mais ce n'est pas l'addition de politiques locales qui fait une politique nationale. On continue de travailler sur la réindustrialisation mais on est bien obligé de lutter parallèlement pour réduire les déficits. On n'a pas les moyens de faire autrement. J'aimerais que Valls soit le premier ministre qui a endigué le chômage. »
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