Finistère, de notre envoyé spécial.- Ce jeudi 12 mars, le collectif Gaspare (Garantir l’avenir solidaire par l’autonomie régionale énergétique), qui s’oppose depuis des années à l’installation d’une centrale à cycle combiné gaz sur la commune de Landivisiau (Finistère), peut se targuer d’un double succès. D’abord, celui, inespéré, de sa consultation des principaux candidats aux élections départementales : sur les 108 «binômes» républicains consultés, 67 ont répondu et 40 ont même répondu favorablement à leur demande d’un moratoire sur l’installation de la centrale.
Second point positif : une bonne trentaine de personnes ont fait le déplacement, dans la salle polyvalente de Saint-Thonan, et notamment des candidats aux élections. Sont présents des candidats EELV, Front de gauche, NPA ou encore UDB (autonomistes bretons de gauche), ainsi qu’une candidate des listes Finistère et solidaires (PS), mais aucun candidat d’Alliance pour le Finistère (UMP et UDI), qui n’a d’ailleurs pas répondu non plus au questionnaire de Gaspare (voir le blog d'un de ses membres ici ainsi que nos enquêtes ici et là).
Le PS n’avait pas répondu. Jusqu’à ce soir. Armelle Huruguen, conseillère générale sortante (PS), candidate en binôme à Quimper, solennise un peu son intervention. Cette femme énergique de 56 ans se lève de sa chaise (quand tous les autres intervenants étaient restés assis) et se dirige du côté des membres de Gaspare, une enveloppe à la main. Il s’agit de la réponse officielle des «candidats binômes» PS à la question posée par Gaspare. C’est le début d’un long débat lors de cette soirée qui jusqu’à présent ronronnait. Armelle Huruguen, en charge des dossiers climat-environnement pour le conseil général, va se battre bec et ongles.
D’abord en rappelant une chose : le conseil général n’est pas compétent sur le dossier de la centrale de Landivisiau, qui est aux mains de l’État, d’une part, et du conseil régional d’autre part. Cela posé, l’élue PS reste sur une position pour le moins floue : pour plus d’information, plus de transparence, mais jamais clairement pour un moratoire. Ni pour la centrale ni contre.
Dans le courrier du PS (voir ici), il est notamment écrit : « Le conseil général a été et reste particulièrement vigilant pour que l’information du public et des acteurs locaux puisse se faire de la manière la plus complète possible. » Gaspare devra s’en contenter. Dans le public, les autres candidats ricanent. Ou se fâchent. À l’image d’un candidat écolo, qui prend la parole et finit son intervention par un procès en bonne et due forme de la gouvernance PS, à l’échelon départemental et jusqu’à l’Élysée.
La fracture entre le PS et le reste de la gauche se vérifie au niveau local dans le Finistère, où les socialistes partent d'ailleurs le plus souvent seuls. Et l’élection s’en trouve compliquée. Même si, dans ce département conquis en 1998, ce divorce est loin d’être le plus lourd handicap à gérer. D’abord parce qu’au niveau local, Europe Écologie-Les Verts « n’est pas structuré », selon Gwenegan Bui, député PS de la circonscription qui englobe Morlaix, au nord-est du département. Ensuite parce que les grands acteurs écologistes du secteur sont historiquement plutôt dans le giron socialiste : c’est le cas, par exemple, des paysans de la Confédération paysanne ou bien des militants des grandes associations comme Bretagne vivante.
Pas de quoi décourager Angélique Horellou et Émile Turlan, tous deux colistiers de «Alternative citoyenne écologique et solidaire» sur le canton de Landivisiau, que l’on rejoint à Guiclan pour un porte-à-porte sur la commune. Elle, secrétaire comptable, ex-conseillère municipale d'opposition à Landivisiau, est encartée Nouvelle Donne depuis peu, après avoir fait un tour par le PS à partir de 2011, dans la dynamique des primaires, et l’avoir quitté après trop de déceptions. Lui, directeur territorial retraité, conseiller municipal d'opposition à Landivisiau, flirte avec le Front de gauche sans être encarté.
Leur cible, c’est bien la politique du gouvernement en général, mais, élection locale oblige, la centrale est au cœur de leur candidature. « Les autres candidats de parlent pas de la centrale. Le PS refuse d’en parler, le FN ne s’est jamais exprimé », nous dit Turlan, le sourcil épais et les cheveux poivre et sel. Le candidat s’enflamme, l’œil moqueur, quand il parle du PS : « On est contre cette politique qui a tant déçu les gens, on veut leur dire :“vous avez une alternative à l’abstention ou au PS”. » Il n'est pas sûr cependant qu'à l'échelle du canton, l'alternative se joue vraiment à gauche : le canton est à droite, et le FN a fait de bons scores aux européennes, se plaçant en deuxième position. Seul espoir pour la gauche, la droite part divisée. À la liste officielle estampillée Alliance pour le Finistère, est venu s'ajouter un duo dissident de droite. Voilà qui pourrait mécaniquement avantager le PS. Au moins lui éviter une trop visible déculottée.
On commence le porte-à-porte. Turlan part avec sa femme d’un côté, Angélique Horellou avec sa remplaçante, Isabelle Chaillou, d’un autre. Dans le quartier résidentiel visité, il y a deux types de jardins : les tout propres, tirés au cordeau, entretenus, où logent les vieux, et les fouillis, herbes folles, jouets égarés, où sont les jeunes. En cette fin d’après-midi, ce sont surtout les premiers qui sont là.
L’accueil n’est pas toujours courtois. Ainsi une mamie, blouse et chaussons, entrouvre tout juste sa porte, prend le prospectus et referme aussi sec. Sans un mot. Une autre femme, peut-être plus intéressée, va chercher ses lunettes, revient, prend le tract et demande : « Vous êtes de Guiclan ? » Isabelle Chaillou saute sur l’occasion pour se présenter, rappelle ses cultures bio sur la commune, mais semble à peine dissiper les soupçons. On rejoint Émile Turlan en grande conversation : il explique le nouveau canton à une femme qui n’a visiblement pas tout saisi.
Et on ne peut pas la blâmer, cette dame. Jusqu’à mercredi dernier, les électeurs étaient en effet appelés aux urnes pour élire des conseillers départementaux dont il était bien difficile de dire quelles allaient être leurs attributions. D’ailleurs, on ne pouvait même pas dire avec certitude, il y a quelques semaines encore, s’il y aurait toujours des départements dans les années à venir. Valls avait promis leur disparition avant de se raviser sous la pression du PRG, qui en faisait un casus belli et menaçait de quitter la majorité. Mardi soir dernier, le vote de la loi NOTRe par l’Assemblée a légèrement balayé le brouillard ambiant, même si le texte doit encore faire un passage aller-retour Sénat-Assemblée.
Pour l’instant le statu quo tient à peu près, le département existe toujours et son champ d’action n’a été que peu raboté : il faudra tout de même qu’il se passe de sa clause de compétence générale et de ses compétences en matière économique – en bref, il conserve dans les grandes lignes le social (RSA, aide aux personnes âgées, aux handicapés), les collèges et le transport scolaire, et les services de secours (les pompiers).
Autre nouveauté du scrutin, nonobstant le nouveau découpage cantonal : la parité. Certes, le Finistère peut faire figure de bon élève. Son exécutif au conseil général était en effet déjà strictement paritaire. Mais sur le terrain, cette nouvelle formation en binôme occasionne quelques remarques étonnantes. Une vendeuse de charcuterie, sur le marché de Sizun, se marre ainsi avec des militants PS: « Je parlais l’autre jour avec quelqu’un qui me dit : “Tiens, j’ai vu Troadec avec son adjointe.” Son adjointe ! Le type n’avait pas compris qu’il s’agissait de sa binôme ! »
« C’est ce message singulièrement brouillé que nous allons devoir expliquer », relève Marc Coatanéa, premier secrétaire départemental du PS, joint par téléphone. Pour lui, l’abstention sera sans conteste l’un des deux faits marquants de ces élections et fait déjà l’objet d’une campagne active. « Il ne faut pas oublier qu’en 2011, la participation n’était déjà que de 50-52 % dans le département. La démobilisation sur ce genre de scrutin n’est donc pas une nouvelle. Mais plusieurs facteurs concourent à amplifier le mouvement : c’est un scrutin isolé et pour des élus dont les missions sont floues, même si le vote à l’Assemblée de la loi NOTRe montre qu’on est quasiment au statu quo. » Face à cela, « il n’y a pas de secret, ce sont les actions de terrain qui mèneront les gens aux urnes. Le porte-à-porte, c’est ce qui compte le plus, plus que les réunions publiques », nous explique-t-il.
Nathalie Sarrabezolles, candidate PS sortante sur le canton de Guipavas et future présidente du conseil départemental en cas de victoire socialiste, ne nous dit pas autre chose : « Il faut aller voir les gens là où ils sont. Le porte-à-porte bien sûr, mais surtout les réunions en appartement. » C’est ainsi que le 8 mars, journée des droits des femmes, Sarrabezolles s’est retrouvée chez une amie qui avait réuni une douzaine de femmes dans son appartement. « C’est ce qui marche vraiment, c’est un moment d’échange important. » « Mais ce qui marche le mieux, c’est d’être et d’avoir été présent dans la vie locale avant même la campagne », ajoute-t-elle.
De fait, tous les candidats PS rencontrés, à Sizun, à Guiclan, à Châteaulin comme à Plougastel, chantent le même refrain : « Allez voter les 22 et 29 et, SURTOUT, faites voter autour de vous. » « Il faut que les gens aillent voter. Pas forcément pour nous, mais qu’ils y aillent », lance par exemple Christine Lelièvre, candidate PS sur le canton de Crozon-Châteaulin. « Les gens ignorent souvent le nouveau système, ils ignorent même qu’on doit voter », déplore-t-elle, en distribuant quelques tracts sur le marché de Châteaulin. Comme en écho, un couple de personnes âgées à qui la candidate tend un tract, répond : « Ah mais pas nous, nous on est exclus. » « Exclus ? » demande Lelièvre. « Ben oui, on est plus dans le même canton ! » Avec son binôme, Louis Ramoné, c’est sûr que Christine Lelièvre a du boulot.
Le canton de Crozon-Châteaulin est en effet l’un de ceux qui inquiètent le plus le PS. Pas simplement parce que la droite a de fortes chances de l’emporter. Mais surtout parce que le FN pourrait bien éliminer le PS au premier tour. Lors des dernières élections européennes, le parti de Marine Le Pen est en effet arrivé en deuxième position mais loin devant le PS (pour une meilleure lecture du résultat dans ce canton, nous avons ramené sur la carte ci-dessous les résultats des européennes en pourcentage des inscrits, afin de voir si le parti arrivé en troisième position est susceptible de se maintenir au second tour, ce qui n’est pas le cas ici).
Ce devrait être l’autre fait marquant du scrutin : sur cette terre finistérienne longtemps insensible aux sirènes de l’extrême droite, le FN a réalisé aux dernières élections des scores qui pourraient redistribuer les cartes de la politique locale. Il présente des candidats dans chaque canton. Sur le papier du moins, car sur le terrain, les candidats sont invisibles. Un problème de propagande qui a tardé à arriver, nous a fait savoir le responsable local du FN lorsque nous l’avons interrogé au début de ce reportage. Ladite propagande devait arriver le mercredi, pendant notre séjour, mais relancé à plusieurs reprises, pour savoir où nous pourrions assister à des distributions de tracts ou des porte-à-porte, le responsable n’a plus daigné nous répondre. De même qu’il ne nous a jamais donné les coordonnées téléphoniques des candidats.
Crozon pourrait tout de même être un bon exemple de la percée du parti lepéniste : le PS risque fort de se faire éliminer au premier tour, alors même qu’il n’y a aucune liste à sa gauche. Même si, comme le relève le député PS Gwenegan Bui, rencontré dans sa permanence de Morlaix, la sociologie locale explique pour une part ce vote FN : « L’armée est très présente sur ce canton, et les retraités de l’armée aussi. Il y a aussi les commandos, l’École navale. »
Il n’empêche, Bui s’attend à de fortes percées FN dans plusieurs autres cantons. Dans celui de Saint-Pol-de-Léon par exemple. Sur ce territoire maraîcher, capitale du chou-fleur ou de l’échalote, le FN séduit. Traditionnellement à droite, le territoire est en pleine crise : « Ce qui faisait la force du Léon, une société très structurée par la Sica, se désagrège. Les enfants des pionniers voient qu’ils feront moins bien que leurs parents. Cette contre-société fondée par Gourvennec est en train de disparaître. » Une triangulaire est possible. À Sizun, un électorat de personnes âgées peut aussi faire basculer le scrutin. D’autant qu’« on paye encore et toujours la décision du précédent gouvernement sur la demi-part des veuves », explique Gwenegan Bui – votée en 2008, la suppression de cet avantage est entré pleinement en vigueur en 2014.
« Je ne dis pas qu’il n’y a pas de gens qui voteront FN par conviction, mais je crains plus une décharge de colère », juge Marc Coatanéa. Pour la plupart des gens, il s’agit avant tout de « faire turbuler le système », confirme Gwenegan Bui (expression qu’il utilisera à plusieurs reprises durant notre entretien).
Du coup, le jeune député, suppléant de Marilyse Lebranchu, devenue ministre de la réforme de l’État, se multiplie sur le terrain. Ce vendredi 13 mars, on le retrouve à Guiclan, canton de Landivisiau. Une réunion publique où il y a plus de monde. L’effet Bui ? Plutôt l’effet Jacques Meudec, conseiller municipal d’opposition qui a mobilisé sur place. Après une présentation des deux candidats (Francis Estrabaud, maire de Commana dans son quatrième mandat, conseiller général sortant, militant PS depuis plus de 20 ans, et Marguerite Bléas, 57 ans, élue à Landivisiau, ancienne syndicaliste CFDT, tête de liste en 2008 pour l’opposition à Landivisiau) et de leurs suppléants (dont Meudec, justement), place aux questions dans la salle.
Gwenegan Bui doit faire la pédagogie de la réforme NOTRe, et plus généralement celle de l’action gouvernementale. Il doit aussi revenir, longuement, sur l’épisode Gad. L’entreprise agroalimentaire qui a fermé ses portes à Lampaul-Guimiliau, laissant quelque 900 employés sur le carreau (lire nos articles ici, ici et là).
La crise de l’agroalimentaire breton va peser, elle aussi, sur les résultats du 29 mars. « Il faut voir qu’on a pris une sacrée douche dans l’agroalimentaire ces dernières années, avec Gad par exemple, ça, faut pas l’oublier », nous explique Francis Estrabaud, candidat PS pour Landivisiau, sur le marché du Sizun. « Il y a eu de la casse, confirme Marc Coatanéa. Une partie a pu être sauvée : Doux notamment, Tilly-Sabco pour une partie. Mais ce qui est aussi important, c’est l’imaginaire collectif : l’idée que plus rien ne va s’est ancrée dans le département. »
Paradoxalement, cette casse sociale permet aussi aux candidats de vendre leur action. Avec 60 % du milliard de budget annuel, les dépenses sociales du Finistère trouvent d’un coup leur pleine utilité. Un argument qui permet aux candidats, PS notamment, d’insister sur l’importance du scrutin, mais aussi de prendre leurs distances avec Paris, à l’image de ce militant PS du canton de Landivisiau, qui explique que les compensations de l’État pour ces services du département se font, elles, toujours attendre…
Dans le canton de Carhaix, le favori du scrutin, pourtant estampillé à gauche, n’a pas besoin de ces petits subterfuges pour conquérir des voix. On avait laissé Christian Troadec en pleine crise des Bonnets rouges (lire notre portrait en deux parties ici et là), le revoici en campagne, sans bonnet mais en duo avec Corinne Nicole, déléguée CGT de Tilly-Sabco (entreprise agroalimentaire touchée par la crise, lire nos articles ici et là), sous les couleurs de « Nous te ferons Bretagne ».
Le maire de Carhaix, conseiller général sortant, devrait sans problème entrer dans le nouveau conseil départemental. Il n’empêche, il court les villages pour faire campagne. On le retrouve à Collorec. L’ancien porte-parole des Bonnets rouges est annoncé par la presse locale à 11 h 30 au bar Ker Le Gouyen. À 11 h 45, le journaliste est bien seul dans le bar qui donne sur la mairie, quand il aperçoit ledit Troadec arriver en voiture, de même que son binôme Corinne Nicole. Tous deux s’engouffrent d’abord dans la mairie, avant d’en ressortir un quart d’heure plus tard pour enfin se rendre au lieu de rendez-vous, accompagnés par l’essentiel de l’équipe municipale.
Les conversations tournent essentiellement autour du nouveau découpage, qui a fait atterrir Collorec dans le giron de Carhaix. « C’est quel bassin de vie ici ? » demande Troadec. On lui répond que le plus gros se fait à Châteauneuf-du-Faou (donc un autre canton), mais que certaines courses ont aussi lieu à Carhaix. Interrogé par Mediapart sur l’avenir des Bonnets rouges et l’absence d’une liste estampillée comme telle sur cette campagne, Troadec répond poliment à côté, arguant du fait qu’il s’est mis en congé du porte-parolat le temps de la campagne.
Pour Marc Coatanéa, de la fédération PS, cependant, l’explication est tout autre : « L’effet Bonnets rouges n’existe plus. Les Bonnets rouges étaient instrumentalisés par la droite, je l’avais dit à l’époque, mais la droite maintenant joue sur ses propres couleurs. D’ailleurs Troadec, si tant est qu’on considère qu’il représente l’ensemble du mouvement Bonnets rouges, ne présente des candidats que dans trois quarts des cantons. Thierry Merret (autre leader des Bonnets rouges, président de la FDSEA, le syndicat agricole – ndlr), lui, fait profil bas ces derniers temps. Lui aussi semble revenu des Bonnets rouges. »
Dans les faits, Nous te ferons Bretagne reste tout de même fortement empreint des diverses revendications portées par les Bonnets rouges, même s’il ne présente que 12 listes sur la « Bretagne historique » (dixit Troadec). Et à Carhaix, sauf accident, Troadec est sûr de faire un bon score. Avec un argument qui porte et qui se vérifie : Nous te ferons Bretagne peut se targuer d’être un antidote au FN. Une étude, réalisée par le PS après les européennes, avait constaté le phénomène : plus on se rapproche du bastion historique de Troadec, Carhaix, plus le score du FN baisse. On le voit sur ce graphique :
À 13 cantons pour la droite, 13 pour la gauche, Christian Troadec serait le faiseur de roi. Un tel résultat ne peut être exclu. Tout pourrait se jouer bien plus au sud du Finistère, du côté de Quimperlé, Quimper et Concarneau. À Concarneau et Quimper, le PS avait pris « une grosse fessée » aux élections municipales, rappelle Gwenegan Bui. Aux européennes, de nombreuses communes avaient placé le FN en tête. « Si l’empire tombe, il tombera par là », juge le député.
BOITE NOIREJe me suis rendu dans le Finistère du 11 au 14 mars. À l'exception de Marc Coatanéa, toutes les personnes citées ont été rencontrées sur place.
La rédaction de Mediapart et les experts de Liegey-Muller-Pons se sont associés pour ces élections départementales. Grâce à ce partenariat, nous vous proposerons, avant et après le premier tour, des éclairages, des analyses et des visualisations de données inédites. Plus de détails sur ce partenariat ici.
A lire aussi sur le blog de Tuxicoman : Aide à une noob par reverse SSH