Il en parle comme de son premier amour. Avec cette « émotion particulière » qui accompagne les souvenirs heureux. C’est ici que tout a commencé. Dans ce petit bout de terre de 176 km2, posé à l’ouest de Paris. « Ce département des Hauts-de-Seine qui (lui) a tout donné ». Et « qui a été le premier à (lui) faire confiance ». Des prémices de son histoire avec le 9-2, Nicolas Sarkozy se souvient de tout. « Les premiers souvenirs, on ne les oublie pas », confiait-il lors d'un meeting de campagne pour la présidence de l’UMP, organisé fin novembre à Boulogne-Billancourt, là-même où il assista, en 1974, à sa première réunion politique. « Ce jour-là, au bout de cette salle, moi j’ai senti dans mon cœur que ma vie, elle était dans l’engagement politique au service de mon pays. »
Le département des Hauts-de-Seine, c’est d'abord le vivier intime de la Sarkozie. Le repaire de ceux à qui l'ancien chef de l'État n'a jamais accordé de fonction exposée, mais qu'il a toujours pris soin de soigner plus ou moins discrètement. On y trouve ses meilleurs amis, les époux Balkany, qui règnent sur Levallois-Perret depuis les années 1980 ; son fils cadet, Jean, élu conseiller général UMP en 2008 ; son « œil de Moscou », l’ex-directeur général du parti, Éric Césari, élu de Courbevoie mis en examen dans le cadre de l'affaire Bygmalion. C’est aussi dans le 9-2 que l'ancien chef de l'État ambitionnait, après la défaite de 2012, de recaser son fidèle Claude Guéant, aujourd'hui mis en examen dans un volet de l’affaire Kadhafi, avant que celui-ci soit battu par le dissident Thierry Solère.
Comme beaucoup d'autres symboles de la Sarkozie, l'ex-ministre de l'intérieur a pâti du désamour des Hauts-de-Seine pour son ancien enfant chéri. Un désamour amorcé dès les municipales de 2008, lorsque Nicolas Sarkozy propulse à Neuilly son porte-parole à l'Élysée, David Martinon. À l'époque, le président se sent comme chez lui dans cette ville qu'il a dirigée de 1983 à 2002. À tel point qu'il n'anticipe pas la rupture. Or, le parachutage passe mal et la campagne tourne à la catastrophe. Martinon finit par jeter l'éponge. « Cela a été une bascule, commente celui qui fut finalement élu à la tête de Neuilly cette année-là, l’UDI Jean-Christophe Fromantin. On a senti une espèce d’essoufflement. Le début de la fin du cycle RPR-UMP. »
L’essoufflement dont parle l’édile se confirme au fur et à mesure des scrutins. De tous les scrutins. En 2009, Jean Sarkozy renonce à se présenter à la tête de l'Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (Epad). S'ensuivent les défaites symboliques de Neuilly et de Levallois aux cantonales de 2011, le coude-à-coude du second tour de la présidentielle de 2012 (50,52 % pour Nicolas Sarkozy contre 49,48 % pour François Hollande) et le coup de grâce des élections législatives, deux mois plus tard. Aux européennes de 2014, l'UMP du 9-2 a encore perdu près de 19,15 % de son électorat, au profit d'une nouvelle génération de candidats estampillés divers-droite.
« Les Hauts-de-Seine, c’est le laboratoire de la droite, analysait en 2012 le député UMP Patrick Devedjian, également président du conseil général du 9-2, dans les colonnes du Nouvel Obs. La droite évolue plus vite ici. Elle a été sarkozyste, elle ne l’est plus. Elle doit se renouveler dans la diversité. » Cette assertion est-elle toujours d’actualité ? Trois mois après son élection à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy peut-il encore compter sur ce département « qui (lui) a tout donné » ? Pour le vérifier, nous nous y sommes rendus à l’occasion des élections départementales des 22 et 29 mars, où la droite « pousse » plusieurs jeunes candidats, dans l'espoir de rafler au groupe PS-Verts ses huit derniers sièges.
Ils ont entre 20 et 40 ans. La plupart d'entre eux sont entrés en politique avec Nicolas Sakozy, mais ne se reconnaissent pas dans la Sarkozie version « Dallas-sur-Seine ». D'ailleurs, à en croire le sénateur UMP et secrétaire départemental des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi, le département n'a plus grand-chose à voir avec le feuilleton américain. « Bon ce n'est pas La Petite Maison dans la prairie non plus, mais enfin, c'est moins conflictuel qu'avant », plaisante-t-il. Pour preuve, à une ou deux exceptions près, « les investitures se sont faites naturellement, sans débat, sans concurrence ».
« Ce n’est pas une élection phare pour les zones urbaines, poursuit l'élu. Entre la métropole, le non-cumul des mandats et les mesures du gouvernement, on se demande un peu si ceux qui y vont ne vont pas éteindre la lumière. Cela a au moins le mérite de donner une visibilité aux jeunes. » Et de prendre, grâce à leur contact direct avec les électeurs et sympathisants de droite, un semblant de température pour la primaire interne de 2016. C'est précisément là que les problèmes commencent pour les sarkozystes.
Dans le 9-2, comme ailleurs, le retour de l'ex-chef de l'État est loin d'être un franc succès. « Les échos du terrain sont très mélangés », confie la sénatrice UMP des Hauts-de-Seine, Isabelle Debré. Candidate dans le canton de Clamart-Vanves, en binôme avec le maire de Clamart, Jean-Didier Berger, la seule femme parlementaire de droite du département explique que « beaucoup de personnes disent qu’il aurait dû attendre les primaires », considérant pour sa part qu’il est « un peu tôt pour juger ». « À vrai dire, on ne me parle pas trop de Sarkozy..., finit-elle par reconnaître. En revanche, on me demande souvent des nouvelles de Charles Pasqua, qui a laissé une empreinte très forte dans le département. »
Le député et maire UDI de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin, que Le Monde présentait en 2012 comme « l’homme qui a désarkoïsé » la ville, va encore plus loin. « Nicolas Sarkozy, ce n'est plus un sujet ici, tranche-t-il. Il n’est pas transgressif politiquement, il ne propose rien de neuf. Or, il y a dans les Hauts-de-Seine la même attente de renouveau à droite que sur le reste du territoire. » « Son retour n’est pas bon, estime également la secrétaire départementale adjointe de la fédération UMP du 9-2, Aurélie Taquillain. Ses récentes prises de position ne passent pas auprès des personnes que nous rencontrons. »
Adjointe au maire de Courbevoie depuis mars 2014, Aurélie Taquillain fait actuellement campagne dans le canton Courbevoie-Puteaux, en binôme avec Vincent Franchi, lui-même adjoint à Puteaux, au sein de l’équipe municipale dirigée par sa mère, Joëlle Ceccaldi-Raynaud. La politique de mère en fils, « ce n’est pas (sa) façon de faire », admet cette trentenaire. « Avec Vincent Franchi, nous n’avons pas le même profil, mais cela marche quand même bien », ajoute-t-elle, précisant toutefois qu'elle milite pour que la nouvelle génération d’élus des Hauts-de-Seine « change un peu l’image » du département. « Le système, les fils de… Tout cela, ça ne marche plus. »
Il y a quelques années, le 9-2 faisait figure de « grande famille » de la droite française. L’expression revient aujourd'hui encore sur toutes les lèvres, mais pour mieux souligner qu’elle n'est plus d’actualité. « Quand je suis arrivée dans le département (au milieu des années 1990, en pleine ère Pasqua – ndlr), c’était une vraie famille, raconte la sénatrice UMP Isabelle Debré. Les gens s'étaient retroussé les manches pour aller conquérir les villes de gauche. Quand Nicolas Sarkozy est arrivé, le département était déjà à droite. Ce n’était pas pareil. »
À l’époque, l’ex-chef de l’État règle son pas sur celui de ses illustres prédécesseurs, parmi lesquels Achille Peretti, l’ancien maire de Neuilly qui lui offre son premier mandat de conseiller municipal en 1977. « Achille Peretti a été son mentor, expliquait le député et maire UDI d’Issy-les-Moulineaux, André Santini, à Slate en 2011. Il lui a beaucoup appris. Nicolas Sarkozy se considère comme son fils spirituel. Nous autres Corses, on aime bien former les gens, c’est le côté positif du clan. »
Une fois franchi le seuil de l’Élysée, Sarkozy multiplie les efforts pour transmettre à son tour le flambeau. C’est son fils cadet, Jean, qui est désigné prince héritier. Malgré son élection au conseil général en 2008, la greffe ne prend pas. Le « clan » commence à se déliter. Tant et si bien que le jeune élu, pourtant conseiller sortant, renonce en décembre dernier à briguer un second mandat aux départementales, cédant ainsi aux volontés de Jean-Christophe Fromantin, qui avait adoubé un binôme composé de deux de ses adjoints à Neuilly. « Je suis contre la prime au sortant qui ne va pas avec la nécessité de renouvellement de la vie politique, indique ce dernier. C’est important pour un maire d’avoir au conseil général des gens en qui il a totalement confiance. »
« Neuilly, vous saviez qu’il y avait le père. Vous avez appris qu’il y a eu le fils. Et puis aussi le Saint-Esprit. Mais la sainte Trinité, ça ne marche pas toujours si simplement que ça ! a ironisé Jean Sarkozy devant le comité départemental de l’UMP réuni à huis clos à Rueil-Malmaison, le 16 janvier. Il est des situations dans lesquelles la politique impose de s’effacer au service d’un dessein qui est plus grand qui est celui de l’unité et de la reconquête. » Parce qu'il est, selon Roger Karoutchi, « très sourcilleux sur le fait que son activité personnelle ne gêne pas celle de son père », le jeune élu se serait donc écarté pour éviter de faire de l'ombre. Rien à voir, à en croire ses amis du département, avec la crainte d'un énième revers dans cet ancien fief sarkozyste.
Contacté par Mediapart, Jean Sarkozy ne souhaite plus s’exprimer sur le sujet. « Je m’en tiens à ma position de retrait. Je suis dans autre chose, maintenant », se contente-t-il de nous répondre, alors que ses détracteurs continuent de gloser sur un mystérieux sondage OpinionWay le donnant largement battu. Cette enquête d'opinion, réalisée fin 2014 pour un commanditaire non identifié derrière lequel certains imaginent l'ex-chef de l'État, fait sourire plus d'un élu UMP dans le département. Les autres préfèrent balayer le sujet. « Il n’y a eu aucune pression de notre part pour pousser Jean, assure Roger Karoutchi. Quant à son père, il n’en a pas dit un mot. »
Si l’on en croit plusieurs autres élus de droite du 9-2, le patron de l’opposition en a tout de même touché « un mot » à quelques-uns. « Celui qui s’est pris la plus grosse avoinée, c’est Hervé Marseille (chef de file des UDI dans le département – ndlr), soutient l’un d’entre eux sous couvert d’anonymat. Sarko lui a dit : “Tu trouves un arrangement à Neuilly, tu te démerdes.” » « Le problème, c’est que ça ne marche plus comme ça, glisse un autre. Cette façon de procéder montre que Sarkozy est complètement déconnecté avec la réalité. »
Une déconnexion somme toute normale, juge Karoutchi, qui rappelle que « cela fait huit ans que Nicolas Sarkozy n’a plus de mandat local ». « La coupure s’est un peu faite avec son départ. La relation n’est plus la même, mais au niveau national, les gens des Hauts-de-Seine restent très Sarko. Ils considèrent qu’ils ont fait un cadeau à la République. » C'est parce qu'il en est lui-même convaincu que l’ex-chef de l’État continue de lorgner du côté de l’ouest parisien. « Il regarde toujours le 9-2 avec un œil bienveillant, mais il est ailleurs », affirme Aurélie Taquillain.
Preuve supplémentaire de son intérêt toujours vif pour les Hauts-de-Seine, Nicolas Sarkozy a invité les jeunes candidats UMP du département à déjeuner en sa compagnie, le 11 février dernier, rue de Vaugirard. « Il nous a dit qu’il fallait un vent de renouveau dans le 9-2 », rapporte l'élue de Courbevoie qui faisait partie des convives. À cette occasion, l'ex-chef de l'État en a également profité pour dire à ceux qu'il considère comme ses nouveaux héritiers tout le bien qu'il pense de leur futur patron au conseil général, le député UMP Patrick Devedjian, qui devrait être réélu à son poste sans difficulté.
L’inimitié entre les deux hommes est un secret de polichinelle. « Sarkozy lui a mis beaucoup de bâtons dans les roues, se souvient un élu UMP du département. Il a tout fait pour que personne ne le remplace ici. » Leur règlement de comptes, chroniqué par Marie-Célie Guillaume, l'ex-directrice de cabinet de Devedjian au conseil général du 9-2, dans Le Monarque, son fils, son fief (Éd. du Moment, 2012), a encore connu un rebondissement en juin 2014, lorsque le patron du département a jugé « dangereux » le retour de son meilleur ennemi à la tête du parti.
Leur relation semble s’être aujourd’hui apaisée. Du moins, officiellement. « C’est une espèce de Yalta à peu près respecté, s’amuse Roger Karoutchi. Mais bon… Les deux ont des caractères tellement faciles que c’est un bonheur… » C’est aussi cela les Hauts-de-Seine. Un condensé de Sarkozie où l’on se déchire aussi facilement que l’on se réconcilie. Dans ce théâtre des affaires politico-financières, les petits arrangements entre amis se jouent comme des classiques. « Ces mœurs des Hauts-de-Seine sont pour moi depuis longtemps un contre-exemple de ce que devrait être la république », avait résumé en 2007 François Bayrou, convaincu que l’UMP avait « acheté » ses amis centristes pour la présidentielle.
À l’échelle des départementales, c’est un autre ralliement qui fait jaser dans le petit microcosme du 9-2. Celui de Loïc Leprince-Ringuet, ancien opposant à Patrick Balkany, aujourd’hui candidat UMP aux côtés de Sylvie Ramond, une très proche du député et maire de Levallois-Perret. Ce vendredi 6 mars, les deux alliés de circonstance tractent sur le marché Henri-Barbusse, en plein centre-ville. À quelques mètres de là, se tient le conseiller général DVD sortant, Arnaud de Courson, tombeur d’Isabelle Balkany aux cantonales de 2011, à l'époque soutenu par… Leprince-Ringuet. La carte postale est étonnante, mais elle ne semble guère émouvoir les passants qui prennent les dépliants de tous les candidats d'une main nonchalante.
Une maman arrête sa poussette près du binôme UMP. « Je voulais vous remercier pour la soirée d’hier, c'était super ! » La soirée d'hier ? Le « grand dîner républicain », précise Loïc Leprince-Ringuet. Pour la première fois cette année, ce rendez-vous annuel organisé par les époux Balkany était fermé à la presse. Les mises en examen de ceux que Marie-Célie Guillaume avait surnommés les « Thénardiers » et l’échéance du 18 mars, date à laquelle le bureau de l’Assemblée nationale se prononcera sur la demande de levée de l’immunité du député et maire de Levallois-Perret, ne sont certainement pas étrangères à cette petite nouveauté...
D’ailleurs, l’accueil que nous réserve Sylvie Ramond sur le marché, ce vendredi matin, ne laisse aucun doute quant à la passion qu'entretiennent les pro-Balkany pour les journalistes. « Mediapart ! Ah ça non ! » hurle-t-elle avant même que nous lui ayons posé la moindre question. Leprince-Ringuet tente de la calmer. Lui ne souhaite qu'une seule chose, « éviter toutes les polémiques ». « Les faits reprochés à Patrick Balakany sont graves, mais c’est à la justice d’établir la vérité », se contente de commenter celui qui a rejoint ses anciens adversaires « pour mettre, dit-il, son expérience à profit ». « Ce qui compte, c’est le fond et l’humain », finit par lâcher Sylvie Ramond, qui lève les yeux au ciel dès que l'on prononce le mot « affaires ». « À part les journalistes, ça n'intéresse personne ici ! »
Un peu plus loin, c’est pourtant un autre discours qu’est en train de tenir une septuagénaire à Arnaud de Courson. « On entend tellement de choses en ce moment, lui dit-elle, en jetant un coup d’œil rapide au tract que lui tend le conseiller général sortant. Ça ne donne pas vraiment envie d’aller voter… » S’il prend soin de ne pas faire campagne sur les affaires, mais « sur la notion de confiance », le candidat DVD ne peut s'empêcher de noter que « le système Balkany est en train de s’effondrer ». « Avant, les gens entendaient des rumeurs, désormais ils ont des faits et cela les inquiète de plus en plus », affirme-t-il.
En s'effondrant, le système des époux Balkany risque d'entraîner avec lui les derniers piliers de la Sarkozie. Si l'amitié de ces trois personnages biberonnés aux réseaux politico-affairistes des Hauts-de-Seine a survécu jusqu'alors à toutes les avanies de leurs trajectoires respectives, elle est aujourd'hui grandement mise à l'épreuve par la récente mise en examen de l’avocat Arnaud Claude, associé historique de l’ex-chef de l’État. En outre, ce dernier ne semble même pas avoir besoin des affaires pour chuter avec ses amis. Car c'est politiquement qu'il est le plus affaibli.
« Sarkozy ? Il aurait mieux fait de rester où il était celui-là ! s’exclame une Levalloisienne quand on l’interroge sur le retour de son ancien protégé. J’ai voté pour lui en 2007 et 2012, mais franchement, je m’en passerais bien aujourd’hui. Il nous a déçus, il n’a rien fait. Et maintenant, il veut redevenir président ? Non, ça va merci. » « À Clichy, ils sont très réticents à Sarkozy », constate également Didier Schuller, qui se présente dans ce canton limitrophe de Levallois-Perret, sous l’étiquette UDI. Face à lui, l’UMP Rémi Muzeau, le chef de cabinet de Patrick Balkany... dont Schuller a précipité la chute en remettant à la justice plusieurs documents sur les montages offshore et la fortune du maire de Levallois-Perret en Suisse, au Liechtenstein et à Saint-Martin. Ambiance.
En revanche, « il y a une vraie appétence pour Bruno Le Maire », note encore ce témoin clef du département. Celui qui se présente comme la figure du « renouveau » à droite « arrive à faire pas mal de voix » dans le 9-2, souligne Aurélie Taquillain. L'un de ses plus fidèles lieutenants, le député Thierry Solère, prend d'ailleurs du galon au sein du département, comme du parti où il est en charge de l'organisation des primaires. Preuve, selon certains, qu'après Neuilly, c'est l'ensemble des Hauts-de-Seine qui est aujourd'hui « désarkoïsé ». Tout ancien président de la République qu’il est, Nicolas Sarkozy est redevenu un ambitieux de 2017 comme les autres. Avec un handicap supplémentaire : celui d'avoir déjà gouverné. Et de n'avoir pas convaincu.
BOITE NOIRESauf mention contraire, toutes les personnes citées dans cet article ont été rencontrées ou jointes par téléphone entre le 24 février et le 6 mars. Contacté à plusieurs reprises, le patron du département, Patrick Devedjian, n'a pas retourné nos demandes d'entretien.
La rédaction de Mediapart et les experts de Liegey-Muller-Pons se sont associés pour ces élections départementales. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de vous proposer dans les semaines à venir des éclairages, des analyses et des visualisations de données inédites. Plus de détails sur ce partenariat très vite sur Mediapart.
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