« L'autorité de l’État, c'était de refuser ce genre de projet, et c'était la première décision à prendre. Ce qui n'est pas normal, c'est de l'avoir ensuite autorisé. Il faut en revenir au point initial, qui était logique et cohérent. Il faut prononcer l'arrêt définitif de ce projet. Tant que cette clarification n'est pas prononcée, il est probable que les mobilisations vont s'amplifier. »
L'ancienne ministre de l'environnement Delphine Batho, redevenue députée socialiste, estime que l’État ne peut pas se défausser dans cette affaire sur le conseil général du Tarn, et qu'il a la possibilité d'agir puisque « 80 % des fonds qui financent le barrage relèvent directement de l’État (30 % de fonds européens, et 50 % des agences de l'eau) ».
En ce qui concerne la mort de Rémi Fraisse, Delphine Batho estimait ce matin que le silence officiel qui a suivi les événements était « absolument incompréhensible ». Les révélations de Michel Deléan, « La faute des gendarmes, le mensonge de l’État », apportent un éclairage absolument accablant…
A lire aussi sur le blog de Tuxicoman : Linux Action Show cite GooglePlayDownloader