Là où était son œil droit, Florent Castineira porte désormais un pansement. En février 2013, les médecins du CHU de Montpellier lui ont posé un œil de verre, mais le supporteur montpelliérain de 23 ans ne l’a pas gardé longtemps. « Ça faisait faux, je veux avoir le regard vrai. » Florent Castineira, dit Casti, a été éborgné le 21 septembre 2012 lors d’échauffourées entre la brigade anticriminalité (Bac) et des membres de son groupe ultra local, la Butte Paillade. La cause en est bien un tir de Flashball d’un policier comme a fini par le reconnaître le parquet de Montpellier, après avoir longtemps nié l’évidence et allumé des contre-feux dans les médias.
L’auteur du tir, un policier de la Bac rapidement identifié, n’a jamais été réellement inquiété. Entendu comme victime par la sûreté départementale puis l’inspection générale de la police nationale (IGPN), il n’a pas été mis en examen, ni même simplement interrogé par les deux juges d’instruction qui se sont succédé sur cette affaire. Le non-lieu requis le 21 mai 2014 par le procureur de la République de Montpellier était donc plutôt attendu. Mais sa justification a stupéfié les avocats de Casti, Me Nguyen Phung et Me Corbier. « Sur le constat d’un état de légitime défense, exonératoire de responsabilité pénale, l’information judiciaire n’a relevé aucune charge contre quiconque d’avoir commis les faits de violence involontaires avec incapacité supérieure à trois mois sur la personne de Castineira Florent », conclut le réquisitoire. Bref, le tireur n’est pas identifié, mais il est certain qu’il a agi pour défendre sa vie ou celle de ses collègues et n’a pas fait exprès de blesser le jeune homme. Le moins qu’on puisse dire est que l’auteur du réquisitoire, M. Levy, un avocat général réserviste expérimenté, a ouvert le parapluie. C'est désormais au juge d’instruction Patrice Gelpy en charge du dossier de décider s’il suivra ou non ces réquisitions.
La défense de Casti relève plusieurs « contorsions juridiques ». D’abord, alors que la perte d’un œil constitue une mutilation, potentiellement un crime passible des assises, le procureur a choisi une qualification a minima. De plus, contrairement à ce qu’il écrit, l’enquête, que Mediapart a pu consulter, ne laisse pas beaucoup de doutes sur l’identité du tireur : le brigadier C. S., âgé de 50 ans, est le seul policier à avoir utilisé son Flashball en ce début de soirée du 21 septembre 2012. Quant à l’état de légitime défense, il est contestable. Même en cas de lancer de projectiles sur les policiers, l’usage d'une « arme non létale, mais susceptible de causer de graves blessures en direction d’un groupe compact de personnes à une distance de l’ordre de 8 à 10 mètres (…) n’aurait pu constituer les circonstances d’une riposte proportionnée à l’attaque », a par exemple récemment estimé une juge d’instruction, dans un dossier similaire à Montreuil. De plus, la légitime défense est, selon les avocats de Castineira, « inconciliable avec le caractère involontaire de l’infraction ».
Ce 21 septembre 2012, deux groupes de la Bac sont en mission de surveillance autour du stade de la Mosson où doit se dérouler le soir même un Montpellier-Saint-Étienne, considéré comme à « très haut risque ». À 500 mètres du stade, le groupe du capitaine C. G. passe et repasse devant la buvette où une quarantaine d’Ultras du club Butte Paillade prennent l’apéro. Parmi eux, Castineira, qui est venu se « remettre dans l’ambiance » et écluse les whiskys coca avec ses amis depuis 15 heures. C’est le dernier match auquel le jeune supporteur, interdit de stade depuis un an à cause d’un fumigène introduit à Lorient, ne pourra assister.
Les agents de la Bac et les policiers de la section hooliganisme des ex-RG, également présents ce soir-là, ont dans le viseur ces Ultras considérés comme « très virulents et pouvant en découdre avec les supporteurs du club de Saint-Étienne ». Mais rien d’affolant. « Le climat était plutôt correct pour ce genre de match, (…) l'ambiance était bon enfant, l'alcoolisation était cependant plus prononcée que d'habitude », racontera le capitaine de la Bac à la police des polices.
En fin d’après-midi, le groupe de la Bac est appelé pour une rixe dans une cité voisine de La Paillade. La bagarre a fait long feu, les « bacmen » rentrent bredouilles. Près des buvettes, l'un d'eux veut contrôler Kevin, un supporteur « connu pour créer des problèmes » qui « dissimule un objet dans son slip ». Il s’agit en fait d'un fumigène éteint, ce qui, à cette distance du stade, n'est pas une infraction. Le supporteur détale, le policier à ses trousses. Ses sept collègues, un peu surpris, suivent le mouvement « pour ne pas laisser le collègue seul courir vers les supporteurs », expliquera leur chef, le capitaine C. G, à l’IGPN. Selon la vidéosurveillance, il est 19 h 19.
Le chef de groupe jugera, a posteriori, « qu'il y a eu une mauvaise évaluation de la situation par (son subordonné, ndlr) », ce qu’il lui a « signifié » par la suite. Passé par la section hooligans des ex-RG, le capitaine C. G. avait « dès le départ » reconnu le supporteur et estimait qu’il aurait pu « désamorcer la situation avec lui ». « Si j'avais réussi à rattraper (mes collègues policiers, ndlr) je pense que la situation n'aurait pas dégénéré », a regretté le capitaine lors de son audition.
Kevin finit sa course près de la buvette, où il se débarrasse du fumigène au milieu des supporteurs attablés. Deux agents de la Bac déboulent à sa suite comme dans un jeu de quilles, tonfas à la main selon plusieurs témoins (ce que les policiers contestent). « D'un seul coup on a vu un mec arriver en courant en train de se faire matraquer par les mecs de la Bac, a décrit Castineira lors de son audition par l’IGPN. Les agents de la Bac ont jeté les tables sur leur passage, ils ont bousculé les tables, ils étaient déterminés pour arrêter cette personne. (…) C'est incroyable, ils étaient obnubilés par un petit fumigène et ils étaient prêts à tout casser pour le récupérer. »
« Les policiers sont venus vers nous en disant : "Donnez-nous le fumigène, donnez-nous le fumigène" et ils ont fait voler les tables en plastique », a confirmé un des responsables du club Butte Paillade. Un brigadier chef résume plus sobrement : « Nous sommes donc tous arrivés au contact du groupe de supporteurs, à partir de là j'ai compris qu'il allait y avoir souci. » La suite lui a donné raison.
Après avoir récupéré le fumigène sous les tables, les policiers cherchent à interpeller Kevin. Sa femme, « une blonde corpulente » venue avec leur fille de 5 ans, et d’autres supporteurs, s’interposent. Un policier chute, les chaises et tables volent, ainsi que divers projectiles selon les fonctionnaires. Face à la police des polices, les agents de la Bac en frémissent encore. « Je les ai sentis d'une virulence incroyable, ils avaient les yeux injectés de sang du fait de leur alcoolisation », décrit un gardien de la paix. Il a cru que « c'était fini pour nous » en voyant s’approcher un autre groupe d’Ultras. Un de ses collègues était lui « entièrement encerclé par des supporteurs qui venaient au contact, j'ai cru que j'allais être lynché ».
Le capitaine C.G. décrit « une foule hostile, très compacte, nous faisant face galvanisée par l’alcool et semblant devenue complètement incontrôlable ». « Les deux fonctionnaires commençaient alors à recevoir des coups de poing, la bagarre est partie, ça partait dans tous les sens, il y a un mouvement de foule, quelques projectiles ont commencé à voler en notre direction, des canettes en verre, des espèces de morceaux de ciment, comme des gravats. »
Le commandant J. C., qui dirige la compagnie départementale d’intervention (CDI), accourt à leur suite sur les lieux. Son récit est bien plus modéré. Cet ancien CRS, apprécié des supporteurs, évoque de simples jets de projectiles, « principalement des canettes vers les collègues de la Bac ». Il n’a vu ni « coups de matraques », ni « collègues au sol», « pris à partie » ou « se faire violenter ». « C'était vindicatif, ça gueulait, mais il n'y avait pas contact physique entre les supporteurs et les collègues, à mon arrivée en tout cas », confirme le chef de l’autre groupe de Bac, qui rapplique lui aussi aussitôt.
C’est à ce moment que le gardien de la paix C. S., en charge d’un des deux Flashballs dont est doté le groupe, tire en direction des supporteurs pour dégager ses deux collègues. Le Flashball au niveau des hanches, C.S. dit avoir visé « en direction des jambes » de « cinq ou six supporters » qui avançaient. « Je me suis dis que si les supporteurs nous contournaient nous étions morts », justifiera-t-il devant l’IGPN. Le fonctionnaire affirme avoir effectué des sommations. Aucun des témoins ne les a entendues. Quelques secondes plus tard, le bruit assourdissant d’une grenade de désencerclement lancée par un policier retentit. Castineira, tranquillement assis et qui s’apprêtait à se lever pour décamper, est projeté au sol, inconscient et l’œil en sang.
Les policiers de la Bac se réfugient derrière le cordon de la Compagnie départementale d’intervention (CDI). Le commandant de la CDI calme le jeu en faisant appel aux leaders de la Butte Paillade « pour désamorcer la tension ». Il prévient les pompiers par radio, pendant que des supporteurs évacuent Castineira porté à bout de bras « comme un martyr palestinien », diront les policiers de la Bac choqués. « Les supporteurs hurlaient, c'était de la victimisation à l'excès, on se serait cru en état de guerre dans un reportage à la télévision », raconte un baqueux pendant son audition.
Selon les supporteurs, c’est la blessure de Castineira qui a provoqué les jets de projectiles et les échauffourées. « Quand j'ai entendu la détonation, la vingtaine de supporteurs étaient encore assis, tous à part deux ou trois, a indiqué à l’IGPN le serveur d’une buvette ambulante. C'est au moment de la détonation qu'ils se sont tous levés et qu'il y a eu des jets de chaise envers les policiers. » Selon la version livrée par un des responsables du groupe de supporteurs, « ceux qui ont foutu le bordel, ce sont les policiers de la Bac, alors qu'ils n'avaient rien à faire là, car c'est normalement les effectifs de maintien de l'ordre du commandant (de la CDI) qui interviennent ». D’ailleurs, affirme-t-il, « une demi-heure avant ce drame, le commandant (de la CDI) était passé aux buvettes et tout se passait très bien. Quand il a vu la tournure prise par les événements, il était effondré ».
Séparée de la scène par des pins qui masquent en partie la vue sur les buvettes, la caméra de vidéosurveillance la plus proche n’a pas filmé grand-chose de la séquence, si ce n’est quelques chaises qui volent. Mais ses images, exploitées dès le lendemain par la sûreté départementale, écornent elles aussi la version de la Bac. À 19 h 19, l’officier de police judiciaire voit des policiers en civil courir « en direction de l'esplanade des bodegas », puis « les pieds des personnes qui s'attroupent pour regarder la scène » et « un mouvement de foule ».
À 19 h 21, « quatre personnes sortent de l'attroupement en portant un individu avec du sang sur le visage ». À 19 h 38, il est pris en charge par les pompiers. Et ce n’est que vingt-cinq minutes plus tard, à 19 h 45, qu’il note « Début d'échaufouré (sic) avec les policiers. Un fumigène est allumé, lancé et tombe derrière les forces de l'ordre. Plusieurs individus se camouflent avec des capuches et des écharpes sur le nez. Des chaises sont lancées en direction des policiers. »
À 19 h 46, les choses s’enveniment, avant de retomber avec le début du match. « Un cordon des policiers spécialisés en maintien de l'ordre se met en barrage sur l'avenue Heidelberg. Des jeunes perturbateurs se battent entre eux. Certains sont porteurs de cagoules. Les policiers reçoivent des chaises et projectiles divers. » Malgré la violence des affrontements, les fonctionnaires de la CDI et de la CRS de Marseille n'ont « à aucun moment fait usage de l'armement à disposition », affirme leur chef, le commandant J. C. « Nous n'avons fait que faire face aux violences, calmer, temporiser et petit à petit reculer pour apaiser», précise-t-il, lors de son audition.
De retour au commissariat, tous les agents du groupe de la Bac, sauf leur officier, s’empressent de déposer plainte contre X... pour « violences volontaires en réunion avec arme ». Le bilan de cet épisode décrit comme un quasi-lynchage ? Un policier égratigné au coude – « picotements », notera le médecin légiste dans son rapport – et un autre avec six jours d’ITT pour une entorse aux cervicales et au pouce gauche. Le fonctionnaire sera finalement arrêté deux mois. Pour appuyer ce tableau, les policiers photographient en gros plan des empreintes de semelle laissées par un supporteur sur le survêtement d’un de leurs collègues.
L’enquête est d’abord confiée à la sûreté départementale, c’est-à-dire aux collègues des policiers de la Bac « victimes ». L’ex-procureur de Montpellier, depuis muté à Marseille, n’a d’abord pas jugé utile de saisir la police des polices : « La situation m’a paru suffisamment claire ; je ne les dérange que si je présume une faute », justifiera-t-il dans So Foot.
Et la campagne d’enfumage commence. Comme le relate So Foot, des sources anonymes mettent d’abord l'intervention policière sur le compte de heurts entre supporteurs montpelliérains et stéphanois, heurts qui n'ont jamais eu lieu. Puis sur un blog local, un commissaire divisionnaire, toujours sous couvert de l’anonymat, met en doute le lien entre la blessure de Castineira et le tir de Flashball, évoquant « l’éclat d’une bombe agricole lancée par un supporteur violent ». Le Midi libre et France 3 Languedoc-Roussillon annoncent le dimanche 23 septembre que « de source policière » le jeune supporteur « a été opéré avec succès samedi après-midi au CHU de Montpellier et son œil sera sauvé ». La veille, le rapport du médecin légiste transmis à la sûreté départementale concluait pourtant à un « éclatement du globe oculaire » et envisageait son « énucléation »…
Le rapport excluait également l’hypothèse d’un engin incendiaire ou d’une grenade artisanale, privilégiant « un traumatisme direct appuyé à haute vélocité », soit un tir de Flashball. L’hypothèse sera confirmée un an plus tard par une nouvelle expertise. Le 16 septembre 2013, celle-ci exclut « formellement un explosif artisanal et des galets de grenade de désencerclement comme agents causals » et conclut à un tir direct de Flashball.
Malgré ce, tout au long de l’enquête, les policiers de la Bac nieront mordicus cette possibilité et s’en tiendront à une bombe agricole fantôme, dont les enquêteurs n’ont jamais retrouvé trace. Lors de son audition par l’IGPN, C. S. menacera même d’attaquer en diffamation « toutes les personnes m'ayant présenté comme le responsable des blessures de ce jeune homme ».
Malgré un accord de principe de la première juge d’instruction, mutée fin 2012, Florent Castineira s’est vu refuser l’accès à l’un des éléments clés de la procédure, le film de vidéosurveillance. Les deux juges d’instruction n’ont pas non plus visionné la vidéo. Ce film, dont la chronologie contredit en partie la version policière, a d’ailleurs donné lieu à une séquence étonnante. Dès le lendemain du match, un enquêteur de la sûreté départementale exploite les images envoyées par le centre de supervision urbaine (CSU) de Montpellier. Il ne signale aucune difficulté de visionnage. Mais six mois plus tard, cette vidéo serait devenue « illisible » du fait d’une incompatibilité avec les logiciels de visionnage standard, note le 10 avril 2013 la lieutenante de la délégation interrégionale de Marseille de l’IGPN chargée de l’enquête.
Ce qui ne l’empêche pas de se baser sur cette vidéo pour interroger de façon très orientée les supporteurs et Castineira. Deux questions sont systématiquement posées par la police des polices lors des auditions : « L'enregistrement vidéo-surveillance montre des individus agités, porteurs de capuches et dissimulant leur visage avec un mouchoir ou une écharpe, faire face aux forces de l'ordre. Cette attitude laisse-t-elle entrevoir, selon vous, un comportement de défiance vis-à-vis de la police ? » Puis « cet enregistrement permet en outre de voir un fumigène lancé en direction des forces de l'ordre, ainsi que des chaises et des projectiles divers, qu'avez-vous à en dire ? » Or le PV d’exploitation de la vidéosurveillance réalisé dès le 22 septembre 2012 montre que cette séquence d’émeute n’a commencé qu’à 19 h 45. Soit vingt-cinq minutes après le tir de Flashball qui a blessé Castineira, ce que l’IGPN ne peut ignorer.
Quant à la vidéo « illisible », il suffisait pour la lire de se procurer le logiciel de visionnage du CSU, comme l’a fait en juin 2013 l’expert informatique requis par le juge d’instruction Patrice Gelpi pour résoudre ce mystère technique. « L’enquête de l’IGPN n’a pas eu d’autre vocation que de légitimer l’action policière, estime Me Corbier. Comment peut-on parler de légitime défense alors que Florent Castineira était tranquillement assis en train de siroter son verre ? Aucun comportement inadéquat ne lui est reproché. »
La plupart des demandes d’actes des avocats de Castineira ont été refusées par les juges d’instruction, et le supporteur a même dû batailler en appel devant la chambre de l’instruction pour obtenir une évaluation de son préjudice moral. Deux ans après les faits, il attend toujours un coup de fil « du policier ou de quelqu’un du ministère de l’intérieur, ne serait-ce que pour dire qu’ils sont désolés ». Seul le commandant de la CDI a reconnu devant la mère de Castineira que son fils était une « victime collatérale ». Et l’officier sera prié par l’IGPN de justifier ses propos lors de son audition…
« Si je me retrouve dans le futur dans une situation similaire, j'agirai de la même façon, je n'ai commis aucune faute dans l'appréciation de la situation », a martelé de son côté le policier C. S., droit dans ses bottes. Son seul regret ? Ne plus pouvoir « aller voir de matchs de foot avec ma fille comme cela m'arrivait de le faire ».
Facilement identifiable avec son pansement, Florent Castineira dit faire l’objet des pires provocations. Lors d’un match de Coupe de France à Rodez le 5 janvier 2014 auquel le supporter assistait avec son groupe, un policier de la Bac lui aurait lancé : « Tu as de la chance, ça aurait été moi, je t’aurais crevé les deux yeux. » « Un CRS m’a regardé en souriant, la main devant l’œil », raconte également le supporter.
Castineira dit avoir laissé tomber son travail d’animateur auprès d’une association montpelliéraine pour se consacrer à son affaire. Devenu la mascotte des Ultras qui contestent la criminalisation croissante des supporteurs, le jeune homme a vécu « deux ans de galère », mais aussi de « belles rencontres ». Il a bénéficié d’une formation politique express auprès de militants de tout poil. Le spectre est large : supporteurs d’autres clubs de foot traditionnellement ennemis, militants contre les violences policières de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, en passant par le député PS des Hautes-Pyrénées Jean Glavany, auteur d’un rapport sur « un modèle durable de football français ».
Son prochain projet ? Une émission pour la web radio Liberté pour les auditeurs, montée par plusieurs supporteurs parisiens échaudés par la politique répressive du PSG. Castineira et ses avocats sont déterminés à aller jusqu’au bout, « jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme s’il le faut ». « J’ai appris la patience », conclut le supporteur.
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